LA CARRIERE


D’HIER À AUJOURD’HUI, UNE CARRIÈRE
ANCRÉE DANS SON TERRITOIRE

LES TEMPS FORTS DE LA CARRIÈRE

Depuis sa création en 1850, le site de la carrière de Vignats a connu des transformations et une amélioration continue de ses installations et procédés. Trois dates ont particulièrement marqué cette évolution :

1850

Depuis le début de l’exploitation en 1850 pour la construction de la ligne ferroviaire Argentan-Mézidon, la carrière n’a cessé d’améliorer ses pratiques.

2001

Depuis 2001, la carrière dispose d’une nouvelle autorisation d’exploitation délivrée par la préfecture d’une durée de 30 ans.

2015

Une nouvelle installation de fret ferroviaire a été construite en 2015, afin de permettre l’extraction de la ressource de ballast et de développer ce mode de transport vertueux. La carrière de Vignats fait partie des 21 carrières françaises agréées par la SNCF pour la fourniture du ballast LGV utilisé pour la construction et l’entretien
des voie TGV. À ce titre, dans le schéma régional des carrières, le gisement de Vignats est qualifié «
d’intérêt national ».

LES CHIFFRES CLÉS

En région Normandie, elle est présente sur les 5 départements.

La société des carrières de Vignats appartient au groupe Basaltes : 1er carrier indépendant à actionnariat familial.

LA CARRIÈRE SITUÉE SUR LA COMMUNE DE VIGNATS EN QUELQUES CHIFFRES

1 800 000 tonnes
de matériaux par an

600 000 tonnes/an
transportées par train

180 hectares
d'exploitation

LES AUTRES PROJETS DE LA CARRIÈRE

En parallèle de son activité d’extraction, la société des carrières de Vignats est investie sur plusieurs projets, parmi lesquels : la plateforme trimodale du Val d’Hazey (27) et le parc photovoltaïque de Brieux (61).

Le développement de la plateforme trimodale du Val d’Hazey permet de renforcer le fret ferroviaire. À destination du marché de l’axe Seine, cette nouvelle plateforme permettra de réduire significativement le trafic routier et ses impacts.

LA PLATEFORME TRIMODALE DU VAL D’HAZEY, QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est une plateforme multimodale qui permet le croisement de trois types de transports : ferroviaire, fluvial et routier. La multimodalité répond aux objectifs de réduction des émissions gaz à effet de serre (GES).

Les arrêtés préfectoraux ont été obtenus et confirmés ! La phase de travaux a commencé (embranchement ferroviaire) et se poursuivra jusqu’au premier trimestre 2025.

LE PARC PHOTOVOLTAÏQUE DE BRIEUX, QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est un projet de parc photovoltaïque sur un ancien bassin de décantation. Il est situé à proximité de la carrière de Vignats et est aujourd’hui une prairie bocagère. Le projet est co-développé avec un autre acteur normand, JPEE, et a un potentiel de 7 MWc.

parc photovoltaique de brieux

Le permis de construire pour le dossier a été déposé en mai 2024. Le projet entre à présent en instruction.


ET DEMAIN ?

Reconnue d’intérêt général pour son gisement, la carrière de Vignats a entamé une démarche de demande de renouvellement et d’extension de son périmètre.

Cette extension permettra de continuer à servir les projets d’infrastructure et d’aménagement en régions Normandie et limitrophes.

UN CHOIX JUSTIFIÉ...

La carrière de Vignats est une exploitation centrale dans la réalisation de projets de grande envergure tels que le chantier ferroviaire Le Mans/Rennes, les chantiers autoroutiers de l’A13, l’A29, l’A16, A28 ou encore de l’A88.

Site historique, gisement de qualité, infrastructures existantes et maitrise foncière, la carrière de Vignats a toutes les cartes en main pour assurer sa pérennité. La production de ballast LGV et l’embranchement fer en font un gisement d’intérêt national.

ZOOM SUR LE BALLAST LGV

Les matériaux sur lesquels reposent les voies ferrées sont appelés « ballast ». En France, très peu de carrières peuvent produire ce matériau qui doit respecter un cahier des charges très exigeant.

L’emplacement de l’extension, sur une partie du bois de Saint-Nicolas est lié à la forme du gisement qui s’étend sur une trajectoire est-ouest. La zone potentiellement envisagée est de 35/40 hectares.

ET ENCADRÉ...

Depuis la loi n°93-3 du 4 janvier 1993 relative aux carrières, ces exploitations relèvent de la législation des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE).

Toute ouverture, renouvellement ou extension de carrière suppose une autorisation du préfet, accordée pour une durée maximale de 30 ans et éventuellement renouvelable.

Le respect de l’application de l’arrêté préfectoral est contrôlé régulièrement par l’inspecteur des installations classées qui relève de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL).

Pour obtenir cette autorisation préfectorale, l’exploitant de carrières suit une longue procédure.
Celle-ci s’articule en 5 étapes clés :

Un dossier complet est déposé à la préfecture. Il comprend les résultats et recommandations des bureaux d’études, ainsi qu’une description précise du projet et de ses impacts potentiels.

Différents services de l’État (Autorité environnementale, direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, direction départementales des territoires (et de la mer), etc) vérifient la recevabilité du dossier et émettent leur avis.

A la fin de la période d’instruction s’ouvre la phase d’enquête publique, d’une durée d’un mois en moyenne. En parallèle, les communes concernées sont consultées et peuvent remettre un avis. Le dossier complet du projet est consultable en mairie et un commissaire enquêteur assure des permanences. Il tient un registre dans lequel chacun peut formuler des observations. Une fois ces avis consignés, le commissaire enquêteur transmet son rapport d’enquête contenant ses conclusions et son avis au préfet. Le futur exploitant est tenu de répondre à chacune des interrogations formulées dans un document appelé « mémoire en réponse ».

Une fois le mémoire en réponse reçu par la Préfecture, le préfet réunit la CDNPS pour recueillir son avis sur le projet.

A l’issue de la procédure, le préfet consulte les différents avis et prend par voie d’Arrêté Préfectoral sa décision d’autorisation d’exploitation ou de refus. En cas d'autorisation, l'arrêté fixe les dispositions techniques auxquelles l’installation devra satisfaire. L’autorisation d’exploitation d’une carrière est limitée dans le temps - maximum 30 années. À cette échéance, la procédure peut être renouvelée.

LA CARRIÈRE ET LE PÉRIMÈTRE D’EXTENSION ENVISAGÉ


OÙ EN SOMMES-NOUS ?

Les équipes de la carrière ont souhaité associer les riverains de l’exploitation pendant l’élaboration du dossier de demande d’autorisation.

La frise chronologique ci-dessous met en parallèle les étapes de développement du projet d’extension et les actions d’information et de concertation prévues.

RETROUVER LA DÉMARCHE
D’INFORMATION ET DE CONCERTATION
ASSOCIÉE